
Ces livres qui m'ont marquée

À 30 ans passés, je lis encore les mêmes types d’histoires qu’à mes 13 ans.
Pas par manque de curiosité. Par fidélité.
Parce que ces récits-là ont été les premières fenêtres ouvertes sur un ailleurs. Et que certains ailleurs ne vous quittent jamais.
Harry Potter, Ewilan, Percy Jackson, Eragon, Maximum Ride, Silverwing, Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire…
Je les ai dévorés à l’âge où on cherche encore qui on est, et ils m’ont offert des mondes où l’on devient quelqu'un.
Des univers où l’on se bat pour la vérité, pour ses amis, pour soi-même. Des sagas où les héros doutent, échouent, s'accrochent.
Où l’on apprend à perdre, à changer, à aimer malgré tout.
Et puis il y a eu Presque minuit.
Une histoire où le Bien gagne, mais où personne ne repart vraiment indemne.
Ce genre de fin qui vous laisse un goût étrange. Amer, mais juste. Le genre de fin qui reste.
Cheval de guerre, où l’amitié et la loyauté sont vécues à travers les yeux d’un animal.
Une leçon de résilience et d’humanité dans un monde dévasté.
L'Attrape-cœurs, quant à lui, m’a plongée dans l’âme tourmentée d’un adolescent à la recherche de sens.
Une lecture brute et honnête sur le passage à l’âge adulte.
L’année de grâce, c’est ce roman qu’on referme avec un goût de cendre et de lucidité. Une dystopie percutante, où l’attente de liberté se heurte à la brutalité d’un système bien rodé. Une lecture qui m’a dérangée – dans le bon sens – et qui continue de résonner.
Ces livres-là, je ne les ai pas seulement lus. Ils m’ont façonnée.
Ils m’ont donné envie d’écrire à mon tour des histoires où la lumière brille même dans la fêlure.
Des récits où la fin n’est pas forcément "heureuse", mais toujours pleine de sens.
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Merci de faire partie de cette aventure littéraire.
Laura Berthil, auteure de récits.
Publiée aux éditions Cordes de Lune
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