
Ces films qui m'ont façonnée

J’ai grandi dans un foyer où le cinéma était omniprésent.
Entourée de films d'animation, d'aventures, de westerns, de drames poignants et d’œuvres primées, j’ai appris à regarder au-delà de l’écran.
Parmi tout ceux-là, trois en particulier ont obtenu une place spéciale dans mon cœur. Il ne sont ni les plus anciens, ni les plus spectaculaires, mais je ne l'ai jamais oubliés : Willow, Cœur de Dragon et Les Goonies.
Ce sont les premiers qui m’ont vraiment fait aimer le cinéma. Pas juste pour les histoires, mais pour tout ce que le 7ᵉ art peut transmettre quand images, sons, musiques et émotions s’alignent parfaitement.
Lentement, je me suis émancipée de l’influence cinématographique dans laquelle j’avais grandi et j'ai commencé à tracer mes propres chemins dans le monde du cinéma.
C’est à ce moment-là que j’ai croisé la route de Tim Burton.
Un univers à part, tout en volutes sombres et tendres bizarreries. Des histoires où l’imaginaire n’a pas besoin d’être lumineux pour être merveilleux. Où les monstres ont souvent plus d’humanité que les humains.
Burton, c’était la permission d’être étrange. D’être soi.
Puis est venu Guillermo Del Toro.
Avec lui, les contes deviennent inquiétants, profonds, chargés de douleur et de beauté.
Le Labyrinthe de Pan m’a marquée à vif. L’Orphelinat, vendu comme un film d’horreur, m’a bouleversée par sa tendresse. La Forme de l’eau, cette fable où le monstre est aimé pour ce qu’il est, m’a rappelé que l’amour le plus sincère est souvent celui qui ne rentre dans aucune norme.
Plus récemment, ce sont les films d’animation qui m'ont subjuguée. Les Spider-Man Multiverse avec leur claque visuelle et narrative. Mais aussi les titres au premier abord destinés aux enfants : Nimona, Ultraman : Rising, K-Pop Demon Hunter, bien plus profonds que ce qu'on veut nous faire croire. Ces œuvres qui prouvent qu’on peut parler de deuil, de solitude ou de traumatisme en les habillant de couleurs vives et d’humour.
Et bien sûr, les grandes sagas : Star Wars, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Retour vers le Futur, Alien, Les Gardiens de la Galaxie… Elles m’ont fait voyager, mais m’ont aussi donné envie de comprendre ce qui se cache derrière l’écran. Les effets spéciaux, les décors, le montage, les choix artistiques.
Parce que le cinéma, ce n’est pas juste regarder. C’est ressentir.
Et parfois, vouloir créer à son tour.
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Merci de faire partie de cette aventure littéraire.
Laura Berthil, auteure de récits.
Publiée aux éditions Cordes de Lune
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