Ces jeux et mondes qui m'habitent

On a parfois levé les yeux au ciel quand je parlais de jeux vidéo. Comme si je parlais d’un loisir futile.

On me disait que ce n’était que du divertissement, une perte de temps. Mais j’y ai vécu des aventures plus intenses que dans bien des livres ou des films.

Parce que dans ces mondes-là, au milieu des pixels et des musiques en boucle, j’ai trouvé bien plus qu’un simple passe-temps. J’y ai trouvé des histoires puissantes, des émotions brutes, des leçons de courage et de solitude.

Des lieux imaginaires que j’ai exploré si profondément qu’ils m’habitent encore.

The Witcher m’a happée dans un monde brutal et fascinant, où chaque choix a un prix.

The Legend of Zelda, forcément, avec sa musique et ses vastes plaines, m’a appris que l’aventure commence souvent là où on ose à peine aller.

The Last of Us, Dying Light, The Evil Within… terrifiants, haletants, ils vous mettent face à vos limites.

Ils forcent à avancer malgré la peur, à s’accrocher à un souffle d’espoir dans des mondes dévastés.

Et puis, il y a Shadow of the Colossus : intemporel, époustouflant. Un jeu qui remet l’homme à sa place – minuscule – face à l’immensité, au silence, au sacré.

Il y a aussi Ori… une poésie jouable, lumineuse et mélancolique. Des jeux sans mots ou presque, mais qui parlent de perte, de résilience et de beauté mieux que bien des récits. Des instants suspendus, entre grâce et douleur, qu’on n’oublie jamais vraiment.

Certains jeux, discrets mais bouleversants, vous touchent au cœur sans prévenir : Child of Light, Little Nightmares, Brothers, RiME… Des pépites poétiques que le grand public oublie parfois, mais que l’on garde au fond de soi comme des secrets précieux.

Plus récemment, c'est Clair Obscur : Expédition 33 qui m'a donné la claque émotionnelle que je redoutais, mais dont j'avais besoin pour m'ancrer à nouveau dans la réalité.

Et tous les autres, bons ou moins bons, drôles, épiques ou purement régressifs : Hogwarts Legacy, Spider-Man, Batman, Devil May Cry, Brütal Legend, Assassin's Creed, Rayman, Spyro, Streets of Rage, Guitar Hero… Ils m’ont offert un refuge, une bulle, une échappatoire.

Un temps suspendu où l’on oublie le quotidien pour mieux le retrouver.

Depuis que je suis devenue maman, j'ai moins l'occasion de m'y perdre.

Mais ces univers sont toujours là, ancrés, vivants. Prêts à s’éveiller dès que je rallume la console.

Parce que certains mondes, une fois entrés en nous, n’en sortent jamais vraiment.

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Merci de faire partie de cette aventure littéraire.

Laura Berthil, auteure de récits.

Publiée aux éditions Cordes de Lune

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